Un petit souvenir d’Asie du sud-est

En faisant du tri, j’ai retrouvé un emballage des fameux Choco Pie !!! Ces biscuits nous ont accompagnés pendant notre périple de 2016 au Vietnam, Cambodge, Laos et Thaïlande. J’ai eu le plaisir de les retrouver quand je suis allée à Singapour en 2018 ! Pour les Québécois, ça ressemble à un mix entre des gâteaux Vachon et des Wippets, mais en moins sucré !

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À temps perdu !

Bien sûr, pour une raison qu’il est inutile de mentionner, cela fait longtemps que je n’ai pas alimenté Voyager à mobilité réduite !

Tranquillement, je vous promets d’ajouter des photos pour illustrer mes articles. J’essaierai également de classer ces derniers dans les menus qui leurs correspondent.

Bhaktapur : la vie quotidienne au coeur d’une magnifique cité culturelle !

Vendredi 21 novembre

Après un déjeuner à Durbar Square, on arpente la ville et ma foi elle recelle plusieurs temples. Certains, comme un que nous avions déjà vu, ont des sculptures érotiques sur leurs poutres. Elles sont assez explicites merci : on homme prend une femme par derrière, position de contortionniste, trip à trois, masturbation mutuelle… Vous avez saisi ? J’ai pris pas mal de photos.

La ville et ce qu’elle a à découvrir est plutôt grande. On s’y est baladé pendant un bon 5 heures, allant d’une place à l’autre. Katmandou et son Durbar Square est très petit en comparaison. À Katmandou, il y le quartier à touristes bien distinct du reste de la ville où se trouvent les locaux. Ces trois secteurs sont mélangés à Bhaktapur et il y a moins de circulation qu’à Katmandou. Ça rend la ville plus agréable et on capture des instants de vie quotidienne de Népalais encore jamais tant vus à part à Bandipur qui était un petit village.

Les femmes filent la laine, la teignent, la font sécher et tricotent. Elles vont au puit. Une se lavait les cheveux. D’autes travaillent comme vendeuses ou même sur les chantiers de construction. À plusieurs reprises,on en a vu transporter des tonnes de briques ou de terre sur leur dos. Ce sont sûrement les mêmes qui marchent voutées une fois âgées. Les hommes quant à eux travaillent sur les chantiers de construction, comme commerçants, chauffeurs de taxi ou guides touristiques. D’autres passent simplement le temps à regarder la vie suivre son cours. Bien que la place de la femme semble est en dessous de celle de l’homme, ces derniers s’occupent de leurs enfants. Ils portent leurs bébés dans leurs bras, vont chercher leur enfant à l’école. Comme nous, les gens privilégient n’avoir qu’un ou deux enfants, histoire de leur offrir une meilleure qualité de vie comme par exemple aller à l’école.

Les femmes portent presque toujours un pantalon bouffant, plus étroit à la cheville. Comme haut, elle portent un long chandail qui va presque jusqu’aux genoux, fendu sur les côtés. À Bhaktapur, elles portent souvent un foulard très large qu’elles portent comme un châle. Le rouge est populaire. Leurs cheveux, mi longs, sont souvent retenus en chignon. Les hommes ont une tenue plus conventionnelle mis à part ceux d’un certain âge qui portent une sorte de béret. Les couleurs de leurs vêtements sont sobres, faisant contraste avec les tenues de femmes.

Nous croisons un bouc, heureusement attaché. Les poules se promènent dans la rue. Il y a beaucoup de chiens errants. Ils dorment un peu partout. Quelques uns ont un maître. Nous en avons vu un qui lui enlevait ses poux. Un autre chien portait une veste tricotée assortie à la couleur de son poil. Je reste sur mes gardes, la rage étant répendue.

Je suis ici un objet de curiosité. On me regarde, mais jamais avec pitié. Il n’y a pas ce regard déplaisant que je trouve à Montréal quand je m’y déplace en fauteuil roulant. Par contre, on m’a bien dit deux ou trois fois que j’étais chanceuse d’avoir un conjoint car ici les personnes handicapées ne sont pas vraiment intégrées. Cela me rappelle le Laos. Nous croisons tout de même deux adolescentes handicapées toutes heureuses de me parler. L’une a clairement la paralysie cérébrale. Elle se déplace en fauteuil roulant motorisé mais de la taille d’un fauteuil manuel. Pas mal. L’homme qui les accompagnait m’a expliqué qu’ils ont une école spécifique pour personnes handicapées. Il a même pris une photo de moi avec elles en souvenir.

Un peu plus tard, une femme plus petite que moi (hé oui, c’est possible 😉 ) est toute enjouée de me voir et vient à ma rencontre. On n’a pas vraiment pu discuter car elle ne parlait pas un mot d’anglais et moi je ne sais dire que Namaste en Népalais ! C’était bien comique car elle était vraiment très expressive.

Bref, cette ville est vraiment à découvrir. Elle se distingue aussi culturellement. Tant hier qu’aujourd’hui, en journée comme en soirée, nous avons vu ou entendu des musiciens, des chanteurs et des danseurs aller d’un endroit à l’autre. Baladez-vous. Regardez les gens. Écoutez. Vous ne le regretterez pas !

En route pour Bhaktapur !

On prend notre matinée calmement. On quitte notre chambre vers midi et on prend un taxi pour nous rendre à Bhaktapur. Sur le chemin : un trafic monstre. C’est chaotique mais étrangement, la plupart du temps c’est fluide. Tout le monde se contourne. Il doit cependant y avoir plusieurs accidents puisque nous avons lu que 40% des blessés sont des piétons ! En tous cas, le bruit et les vapeurs des pots d’échappement me fatiguent. J’ai mis mon masque qui filtre les poussières fines une seule fois mais je vais probablement le porter à notre retour à Katmandou ! Le Népal est un pays très poussiéreux. Parfois, en fin de journée, si je prends une bonne respiration, je sens l’odeur de la poussière. Nous sommes d’ailleurs très sales, le fauteuil et nos sacs aussi !

Notre chambre est située tout juste dans Durbar Square, là où se trouvent les plus beaux bâtiments du Moyen Âge. Elle pourrait être mignonne mais elle est d’une saleté repoussante. J’ai même nettoyé moi-même avec un vieux rouleau de papier de toilette. Elle est aussi super bruyante puisqu’elle donne sur la rue et située au 3e étage! Une chance que j’ai mon genouneuf sans quoi cela m’aurait achevée. Mais bon, la chambre n’était pas chère. Faut dire que depuis le début du voyage nous avons des chambres qui sont assez propres pour ces pays à des prix autour de 45 $ la nuit, ce qui est davantage que ce que nous avions l’habitude de payer lors de notre voyage de 2016-2016.

Une fois installés, nous partons voir Durbar Square avant que la nuit tombe. C’est bien plus beau que celui de Katmandou. Une grande place avec de magnifiques temples en briques et bois sculpté. Le bois est souvent teint en brun au lieu d’en noir contrairement à ceux de Katmandou. On cherche un resto pour souper. Il n’y en a pas beaucoup. On finit par choisir le Namaste Restaurant que nous ne recommandons pas malgré qu’il soit noté dans le Routard.

Un si joli village entouré de montagnes que je ne verrai pas ! Malchance !

Mardi 19 novembre

Bandipur, Népal
On prend le bus ce matin à 7h30 pour Dumré, la petite ville la plus proche de Bandipur. De là, on a le choix entre le bus local et un taxi. Comme le trajet ne dure qu’une demi-heure, nous optons pour le bus local histoire de vivre un transport avec les Népalais. Le bus bricolé est chargé de monde à ras-bord. Les sièges sont étroits et il n’y a pas de place. Deux femmes, qui proviennent probablement d’une ethnie des montagnes ou qui sont tout simplement très pauvres, sont nus pieds. 

On arrive à Bandipur, petit village de campagne plutôt mignon et tranquille. La vie locale s’y déroule et ça fait du bien de ne pas être dans une ville à touristes ! On cherche notre hôtel et je demande à un gars s’il sait où il se trouve. Ça tombe bien, il y travaille ! L’hôtel qui nous coûte une beurrée pour les Népalais (environ 65 $CAN), est dans une vieille maison Newar qui a beaucoup de charme. C’est magnifique. Toutefois, le temps en encore nuageux. Alors bien qu’on soit entourés de sommets enneigés, on ne les voit pas du tout. Manque de chance frustrant. 

On part se balader un peu en attendant que notre chambre soit prête. On croise trois femmes qui transportent dans leur dos une bonne douzaine de briques dans un panier conique retenu par une couroie posée sur leur front. Ppfffff ! La vie est dure pour certaines personnes.

En passant, ce village n’est pas du tout accessible pour une personne qui se déplace en fauteuil roulant et qui est incapable de marcher un peu car le village piétonnier a été conçu avec des escaliers à plusieurs endroits (on est en haute montagne alors ça se comprend). C’est dommage car c’est un village vraiment super charmant, il y a de belles maisons Newar et les gens sont adorables.

On revient à notre hôtel prendre possession de notre chambre située au 3e étage. L’escalier est étroit et un peu à pic mais ça va. Dans la chambre : briques, poutres de bois, grand lit, literie super confortable, petites tablettes incrustées dans le mur. WOW ! Deux fenêtres à volets mais sans vitres donnent sur la rue. Il y a même un petit balcon. On entend les conversations, la douce animation, les enfants qui rentrent de l’école. C’est le genre de lieu que j’adore.

Nous allons manger des plats typiques dans un restaurant Newar que le gars de l’hôtel nous recommande. Seb prend un Thalis et moi des momos. Le thalis Newar est présenté comme le Daal Bat. À la place du riz ordinaire, c’est du riz soufflé et battu qui est servi. Ça a l’apparence de flocons d’avoine, c’est donc plutôt mais avec les sauces, légumes et autres, c’est assez bon et différent. Les momos aussi sont différents. Ils vinnent au fond d’une soupe laquelle est couverte de légumes. J’ai bien aimé les deux plats !

Snif snif !

Lundi 18 novembre
Pokhara, Népal

Nous sommes allés à Kaudada mais nous n’avons pas vu le soleil se lever sur l’Himalaya. Malheureusement, il faisait nuageux ! Une chance que nous avons vu les montagnes hier !!! Ça aurait quand même été dommage de venir jusqu’ici sans voir les plus hauts sommets du monde !

Après être revenus, nous avons déjeuné à l’hôtel et allons visiter le Musée de la montagne en fin d’avant-midi. La présentation est vieillotte mais le contenu intéressant. On aborde les différentes ethnies du Népal, leur habillement et leur viasselle. On explique aussi les caractéristiques des sommets de l’himalaya et on parle aussi des alpinistes qui ont gravi ces montagnes et leur équipement.

Une fois revenus, nous sommes allés manger une crèpe dans un resto près de l’hôtel. Les restos occidentaux ne se trouvent qu’à Lakeside à Pokhara et dans Thamel à Katmandou. Et j’adore les crèpes. En plus elle était assez bonne. Après : on se permet une petite sieste. On finit par ressortir manger des momos dans un restaurant Tibétin. Pas mal. Sur le chemin de l’aller et du retour, j’achète un foulard doux doux. Il est sensé être fait en cachemire. L’est-il vraiment malgré l’étiquette qui le spécifie ? Peu importe, il ne m’a pas coûté plus cher que si je l’avais acheté au Québec et il me plait. En tous cas s’il est véritablement en cachemire, c’est toute une affaire !

Le plus agréable ici, c’est que les vendeurs n’insistent pas trop. On peut donc regarder sans se faire harceler. Ça rend le magasinage beaucoup plus agréable. De plus, on négocie, mais juste un peu alors on y perd pas la journée. Le deal est vite conclu et dans le sourire !

J’ai vu l’Himalaya !

Dimanche 17 novembre
Pokhara, Népal

Aujourd’hui, balade en barque sur le lac Phewa. Nous la louons pour la demi-journée au prix de 950 Rp, gilets de sécurité inclus (environ 10$CAN). Étonnant, car je me rappelle des bateaux que nous avons pris en Thaïlande, qui allaient à vive allure et où le port du gilet de sauvetage n’était pas respecté. Ils étaient sous les bancs sur lesquels on était assis pendant le trajet ! Pas très utile si on se renverse !!! C’était pareil au Laos, quand nous avons descendu le Mékong ! En passant, allez à l’embarcadaire nord, les bateaux sont moins chers qu’à celui du centre de Pokhara.

Nous sommes chanceux, malgré qu’on arrive au lac à midi, nous voyons les sommets de l’Himalaya. Ils sont impressionnants et c’est splendide. Ils apparaissent derrière d’autres montagnes couvertes de forêt. Faut dire qu’ils culminent tous dans les 7000 métres. Ce n’est pas rien. Nos Rocheuses sont dans les 3-4000 métres seulement. 

Au retour, nous voyons trois enfants des rues, nous avions l’un d’eux vu la veille sur la route qui longe le lac. Les trois inhalent leurs sacs de colle. L’un d’eux est complètement amorphe, les yeux vides, bien défoncé. C’est triste à mourir. Ils n’ont pas plus de 11 ans et je suis généreuse. Ça crève le coeur. Nous en avions vu un à New Delhi, en face de notre hôtel mais n’étions pas certains à ce moment-là si le sac qu’il tenait à la main lui servait à sniffer de la colle. Maintenant, nous savons que oui. C’est la première fois que je suis confrontée à ce phénomène qui fait l’objet de reportages télévisés. Ça ne nous était jamais arrivés dans aucun autre voyage.

Bref, nous revenons à notre hôtel. Au retour, je m’arrête dans une ou deux boutiques où je demande les prix des foulards supposés être en cachemire. Je suis étonnée, on ne m’harcèle pas pour que j’achète. Quel bien ça fait !

Demain matin, nous voulons aller à Sarangkot pour admirer le lever du soleil sur les sommets Himalayens. La gars à la réception de notre hôtel nous conseille plutôt d’aller à Kaudada, un nouveau spot découvert-ouvert il n’y a qu’un ou deux ans, donc plus tranquille. Sarangkot est l’endroit bondé de touristes car c’est le spot connu et dont font mention les guides. De plus, le taxi pourra nous amener au point de vue directement ce qui m’évitera de devoir me taper le long escalier et les 5 minutes de marche qui mènent au point de vue de Sarangkot. C’est un peu plus cher (2000 Roupies équivalent à environ 20$US), mais le gars à l’accueil nous inspire confiance. Espérons que le ciel soit dégagé ! Le taxi viendra nous prendre à 5h30 ! Ça fait tôt mais c’est souvent ça en voyage. Il y a des trucs qu’on ne peut voir que le matin et les bus en Asie partent toujours super tôt aussi. Nous avons prévu aller visiter le Musée de la montagne en fin d’avant-midi, après être revenus de Kaudada. Je vous dirai si ça vaut le coût !

Et en ce moment, avant d’aller souper, je prends le temps d’écrire. On voit tellement de choses en voyage que si on ne le fait pas, on oublie.

On route vers Pokhara

Samedi 16 novembre

Katmandou à Pokhara, Népal

Nous nous levons à 5h30 pour être à la réception de l’hôtel à 6h15. La voiture de l’hôtel nous amène à l’arrêt de bus pour 6h30, le bus partant à 7h.
Katmandou se réveille, des gens mettent leurs poubelles à la rue, d’autres fouillent dedant. Il y a déjà de l’activité mais ils sont moins matinaux que les Vietnamiens.

Katmandou est une ville bruyante, un peu sale mais vraiment pas autant que le quartier de notre hôtel à Delhi. Il y a de très gros amas de fils électriques partout. Je me demande comment ils font pour s’y retrouver. Pas étonnant qu’ils aient des pannes de courant régulières. L’arrêt de bus est sur la rue et plein de bus de compagnies différentes y sont alignés. 

On trouve notre bus, on met le fauteuil et le sac dans la soute sans souci et on partbà l’heure convenue.

Dès que l’on sort de Katmandou, les maisons sont de type chinois. C’est-à-dire qu’elles sont recouvertes de tuiles aux motifs géométriques. La grande majorité comporte trois étages avec de grandes galeries à chaque d’eux. Ce n’est pas… beau mais au moins c’est plus original que lorsqu’elles sont recouvertes de crépis comme à Katmandou.

Sur la route, asphaltée et en bon état nommée la Ptrivhi Highway même si elle n’a que deux voies et qu’on y roule en moyenne à 35km/ heure, nous voyons quelques maisons ici et là. Certaines sont de simples cabanes avec des toits en tôle ondulée retenues par des pierres ou des pneus. Il y a un bon niveau de pauvreté. Des femmes sont au puit, se lavent ou font la lessive. Au début, nous sommes dans les collines. Puis, au bout de trois ou quatre heures de route, en arrière de d’autres montagnes boisées, nous apercevons des sommets enneigés. Wow, ces montagnes sont super hautes !

Nous arrivons enfin à Pokhara après 7 heure de route à l’arrêt de bus, qui est un terrain vague: classique !

Le trajet effectué avec le bus touristique Swiss Travels s’est déroulé comme un charme. Il est parti à l’heure, le chauffeur a conduit prudemment et il s’est arrêté comme prévu deux fois une demi-heure pour le déjeuner et le diner. Notre hôtel nous avait cependant préparé un déjeuner à manger sur la route : pain, beurre, confiture, jus. Parfait. L’arrêt du midi se fait dans un resto qui sert un menu à prix fixe (environ 3-4 $) de type buffet qui nous parait bien propre comparé aux gargottes vientnamiennes où nous ne mangions jamais. On s’était donc arrêté dans une épicerie la veille dans Thamel pour faire des provisions (sorte de fromage qui rit, craquelins, biscuits et nougat) qui sans être inutiles ont été moins essentielles que dans notre précédent voyage en Asie du sud-est.

Après s’être enregistrés à l’hôtel, situé sur une rue perpenticulaire à celle qui longe le lac, nous décidons d’aller nous balader histoire de voir un peu à quoi ressemble la ville ainsi que le coucher du soleil sur le lac. La ville n’a pas grand intérêt. Bondée de boutiques d’artisanat et de restos, comme dans Thamel à Katmandou. On s’arrête au bord du lac lire un peu et prévoir nos deux journées à Pokhara. Un Népalais se met à discuter avec nous. Il est plutôt sympathique. C’est un ancien guide de montagne qui a même déjà fait une randonnée facile avec une personne en fauteuil roulant. Maintant, il est guide hors montagne. Il nous propose d’aller voir le coucher du soleil à Sarangkot demain matin. Il nous promet qu’on verra les montagnes! Je ne vois pas comment il eput contrôler la météo et nous promettre ça! De plus, il demande 20$US pour le chauffeur et 15$US-20$US pour lui. Ça fait cher le lever du soleil ! Pour ne pas qu’il perde la face, on prend ses coordonnées en lui disant qu’on va y réfléchir.

On rentre à l’hôtel et comme je suis fatiguée de ma journée, je me couche à 21h. Et je dors à poings fermés. J’en avais besoin. 

On s’organise !

Vendredi 15 novembre

Katmandou, Népal

En matinée, nous organisation de la suite du voyage : achat de billets de bus avec la cie Swiss Travels (il n’y avait plus aucune place avec Greenline qui est de la top top qualité mais c’est un Tourist bus quand même). Nous retirons de l’argent au guichet automatique de l’Hymalayan Bank situé près de la compagnie de bus et du jardin des rêves que nous visitons ensuite. Étonnamment, il y a un rabais pour personnes handicapées malgré les 4-5 marches à monter. Par contre, une fois à l’intérieur, ça se visite très bien car des rampes ont été prévues. Très joli jardin, orthiculture maitrisée, d’un style classique avec colonnes et fontaines. Des tapis et des traversins sont dispersés sur la pelouse et les gens viennent s’y allonger et lire. Ce parc, bien que petit, est un endroit au calme dans cette ville bruyante. Cela fait du bien. Comme beaucoup de villes asiatiques, l’usage des clignotants et des rétroviseurs est à peu près inexistant. Alors pour signaler qu’on va doubler, on klaxonne ! D’ailleurs, la ville ne possède ni d’arrêt ni de feu de circulation. Heureusement 

Balade dans Thamel : petites boutiques, joueurs de musique ambulants : ils jouent avec une espece de violon sans caisse de résonnance à trois cordes et un archet.

Je suis faitiguée et impatiente, pauvre Seb. Mangeons dans un resto ordinaire mais cheap.

Rentrons à l’hôtel pour demander qu’on nous prépare un déjeuner pour la route de demain (nous allons à Pokara), réserver la chambre pour notre retour, réserver un taxi pour se rendre à l’arrêt de bus.

Katmandou, ville bruyante, beaux temples Newa et bonne bouffe épicée 

Jeudi 14 novembre

Katmandou, Népal

Pour découvrir Katmandou et se rendre à Durbar Square, la place royale où se trouve des temples et autres bâtiments à découvrir, nous décidons de suivre l’Itinéraire proposé par le guide Lonely Planet. Il part du sud du quartier Thamel, là où est situé notre hôtel. Nous découvrons des temples et les activités qui rythment la vie des habitants. Les temples Newar sont magnifiques. Les cadres des fenêtres, les poutres des toits en angle et les portes sont tous sculptés dans le bois et teints en brun foncé-noir. Ces gens avaient vraiment une maitrise exceptionnelle de la sculpture sur bois ! Les bâtiments patrimoniaux cohabitent avec les constructions récentes, étroites et en béton. Cela ne fait pas un très bel ensemble. C’est un peu comme au Québec : Il y a des trésors cachés mais il faut faire abstraction de ce qu’il y autour. À Katmandou, il y a souvent de très gros amas de fils électriques. Même Bangkok en Thaïlande n’atteint pas ce niveau !

Nous arrivons à Durbar Square où nous devons payer un prix d’entrée. Un supposé guide nous assaille pour qu’on retienne ses services. Cela ne nous intéresse pas. Il insiste et c’est désagréable. Nous commençons à explorer le site. Un autre guide essaie lui aussi de nous vendre ses services et ne nous lâche pas. C’est agaçant. Bref, bien que cela soit désagréable, nous tentons de nous concentrer sur ce qu’il y a à voir. Il y a entre autres des temples à trois toits et un palais à colonnades blanc. Ce dernier contraste avec le reste.

On croise un Sadhu. Il est aussi petit que moi, tout vêtu d’oranger, aves des dreads. Je ne le prends toutefois pas en photo car il va me demander de l’argent en retour et je ne veux pas encourager cette pratique.

On découvre le Palais de Kumari à l’architecture Newar. Il est vraiment superbe. Nous avons la chance d’arriver vers 15h45 alors que la déesse Kumari, une enfant d’environ 5 ans, fait son apparition quotidienne de quelques secondes à la fenêtre de la cour intérieure. Nous devons rester silencieux et joindre les mains au moment où elle vient à la fenêtre. Une femme la pousse dans le dos pour qu’elle fasse son devoir. Pauvre petite fille. Une fois à l’âge de la puberté, elle sera remplacée par une autre fillette. Elle ne se mariera pas car la croyance veut que la prendre pour épouse soit un mauvais présage !
Nous terminons notre visite de Durbar Square et retournons à l’hôtel à l’aide de la carte hors ligne. C’est vraiment une belle invention car se repérer dans Katmandou est un défi. Effectivement, il n’y a aucun nom de rue et les bâtiments ne sont identifiés qu’en népalais.

De plus, tout le monde se partage la route : autos, petits camions, piétons. Les rues sont étroites et souvent il n’y aucun trottoir. Heureusement que certaines parties de la ville sont désormais piétonnes. Le trafic est assourdissant : mal de tête garanti. Il y a une aussi bonne pollution mais elle semble moins pire qu’à Delhi.

Pour souper, on décide d’aller manger dans un resto mentionné dans le guide du Routard pour goûter au fameux Daal Bat. Celui que je prends est de thype Thakali, une ethnie du pays. Il s’agit d’une soupe aux lentilles qu’on doit verser sur le riz. Le tout est présenté dans un grand plat avec le riz au centre. Autour, de petits plats contenant la soupe aux lentilles, des sauces pimentées, des patates, des épinards bouillis, du yogourt. C’est bon mais épicé !

Nous allons manger dans un resto recommandé par le guide du Routard et servant une cuisine typique népalaise. Nous choisissons un Daal Bat de l’ethnie Thakali. C’est constitué de riz qui vient au centre d’un grand plat de métal. Tout autour, sont disposés dans de petits plats, une soupe de lentilles, des épinards, du yogourt, des achards (piments), des légumes comme des patates et des chouffleurs. Ça se mange en versant la soupe sur le riz. Le yogourt permet d’adoucir le tout quand c’est piquant. C’est assez bon, un peu trop épicé pour moi mais c’est ça la cuisine du Népal. Pas cher, beau resto avec un foyer circulaire qui n’était malheureusement pas allumé. Grandes banquettes en bois. Serveurs gentils et attentionnés. Si on veut plus de riz ou de légumes, ils nous resservent. C’est comme ça ici. Pas mal. Ils seraient déçus chez nous avec nos portions fixes.