Mardi 19 novembre
Bandipur, Népal
On prend le bus ce matin à 7h30 pour Dumré, la petite ville la plus proche de Bandipur. De là, on a le choix entre le bus local et un taxi. Comme le trajet ne dure qu’une demi-heure, nous optons pour le bus local histoire de vivre un transport avec les Népalais. Le bus bricolé est chargé de monde à ras-bord. Les sièges sont étroits et il n’y a pas de place. Deux femmes, qui proviennent probablement d’une ethnie des montagnes ou qui sont tout simplement très pauvres, sont nus pieds.
On arrive à Bandipur, petit village de campagne plutôt mignon et tranquille. La vie locale s’y déroule et ça fait du bien de ne pas être dans une ville à touristes ! On cherche notre hôtel et je demande à un gars s’il sait où il se trouve. Ça tombe bien, il y travaille ! L’hôtel qui nous coûte une beurrée pour les Népalais (environ 65 $CAN), est dans une vieille maison Newar qui a beaucoup de charme. C’est magnifique. Toutefois, le temps en encore nuageux. Alors bien qu’on soit entourés de sommets enneigés, on ne les voit pas du tout. Manque de chance frustrant.
On part se balader un peu en attendant que notre chambre soit prête. On croise trois femmes qui transportent dans leur dos une bonne douzaine de briques dans un panier conique retenu par une couroie posée sur leur front. Ppfffff ! La vie est dure pour certaines personnes.
En passant, ce village n’est pas du tout accessible pour une personne qui se déplace en fauteuil roulant et qui est incapable de marcher un peu car le village piétonnier a été conçu avec des escaliers à plusieurs endroits (on est en haute montagne alors ça se comprend). C’est dommage car c’est un village vraiment super charmant, il y a de belles maisons Newar et les gens sont adorables.
On revient à notre hôtel prendre possession de notre chambre située au 3e étage. L’escalier est étroit et un peu à pic mais ça va. Dans la chambre : briques, poutres de bois, grand lit, literie super confortable, petites tablettes incrustées dans le mur. WOW ! Deux fenêtres à volets mais sans vitres donnent sur la rue. Il y a même un petit balcon. On entend les conversations, la douce animation, les enfants qui rentrent de l’école. C’est le genre de lieu que j’adore.
Nous allons manger des plats typiques dans un restaurant Newar que le gars de l’hôtel nous recommande. Seb prend un Thalis et moi des momos. Le thalis Newar est présenté comme le Daal Bat. À la place du riz ordinaire, c’est du riz soufflé et battu qui est servi. Ça a l’apparence de flocons d’avoine, c’est donc plutôt mais avec les sauces, légumes et autres, c’est assez bon et différent. Les momos aussi sont différents. Ils vinnent au fond d’une soupe laquelle est couverte de légumes. J’ai bien aimé les deux plats !
Heureusement qu’elle te plaît la chambre du 3e étage! Ça semble en effet un joli village!
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