En route pour le Népal

Mercredi 13 novembre

À notre arrivée à l’aéroport de Katmandou, nous payons notre visa (50 $US pour un mois) et récupérons nos bagages. Nous apercevons un chat qui dort paisiblement sur le tapis roulant. Nous nous arrêtons au bureau de change. Quand nous demandons un reçu, le type nous répond : Pourquoi ? Vous n’allez pas dépenser votre argent ? Plutôt bête ! Bel accueil…
Enfin, nous sortons de l’aéroport et le chauffeur, bien que notre avion soit une heure en retard, nous attend comme convenu. ll y a beaucoup de trafic et le trajet se fera à une moyenne de 6 km/heure… Deux hauts gradés du pays soupent ensemble et c’est ce qui cause en partie ces bouchons. Nous croisons aussi un petit cortège : iune voiture est encadrée par une voiture devant et une voiture derrière. Quand nous demandons au chauffeur qui est ce type si important qui prend place dans l’auto du centre, il nous répond que c’est le premier ministre du pays !!! Ce n’est pas tous les jours qu’on peut le croiser j’imagine !
Nous arrivons à notre hôtel, le Jay Suites. Un hôtel très bien mais pas donné (44$/nuit). Mais il a un ascenseur. je ne peux pas entrer dedans si je suis assise dans mon fauteuil roulant : il est trop petit! Heureusement que je peux marcher ! On est fatigué et on a pas faim, alors on décide de rester à l’hôtel.

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Népal et Inde en novembre

Mon rêve du Népal va donc se concrétiser très bientôt. Moi qui adore les montagnes, je serai servie. Avec un genou tout neuf, je suis parée pour affronter la foule de l’Inde et du Népal ! Ce que je peux avoir hâte ! Si les pannes d’électricité ne sont pas trop fréquentes et que les connexions Wi-fi le permettent, c’est sûr que je vous aurez droit à mon ressenti !

Vous avez deux minutes ?

Certains d’entre vous le savent, d’autres non : je travaille avec une collègue à mettre sur pied une auberge de jeunesse inclusive à Montréal. C’est quoi, une auberge inclusive ? C’est une auberge qui sera à la fois conçue selon les principes de l’accessibilité universelle, puis qui embauchera également une grande variété d’employés handicapés. Ce projet d’auberge prendra donc en compte les besoins de tout le monde, qu’ils aient un handicap ou non.

Ne vous excitez pas encore, nous n’en sommes qu’à l’ébauche du projet !

Mais nous avons besoin de votre aide : nous sondons le terrain ! C’est pourquoi nous avons conçu un court sondage. Pourriez-vous svp, autant que vous êtes, le compléter et partager le lien à tous vos contacts ?

Plus nous avons de réponses, plus nous serons en mesure d’adapter le projet afin qu’il réponde aux besoins de tous.

Un grand merci d’avance à vous qui me suivez !

 

C’est vraiment fini, mais juste avant : l’Angleterre et l’Écosse !

Québec, Montréal
Hé oui, nous voici revenus à Montréal. Le retour à la vie normale est, comme je m’y attendais, monotone. Je repartirais donc bien tout de suite. Hé oui, déjà. Lorsque je suis en voyage, mon chez moi ne me manque pas. Il me vient bien un essoufflement au bout d’environ trois mois, mais celui-ci passerait en me posant deux ou trois semaines au même endroit.

Si je vous ai laissé sans nouvelles le dernier mois, c’est en raison de soucis techniques. Les campings en Angleterre et en Écosse sont super chers et le wi-fi n’est pas inclut dans le prix. Nous devions donc acheter une carte limitée à peu de données, avec pour résultat un accès à l’Internet qui ne me laissait pas le temps de vous écrire. De plus, les campings étaient souvent remplis, nous n’y sommes donc pas allés souvent. Vive le nettoyage à la mitaine dans le Wesfalia. 😉

L’Écosse est un pays de collines et de montagnes rondes en grande partie dénudées. Elles sont douces comme leurs moutons. Nous avons d’ailleurs dormi près d’eux, dans les montagnes. On se faisait réveiller le matin par des behhhh, behhhhhh ! Drôle à dire, mais je trouvais ça vraiment chouette. Et puis nous avons aussi eu l’occasion d’assister à une course de moutons. Vous imaginez ? Comme les moutons ne courent pas d’eux-mêmes sans raison, il fallait un jeune garçon pour les faire avancer. Ce qu’on a rigolé ! Malheureusement, il pleut souvent en Écosse. Mais étrangement, le brouillard ajoute à la douceur des montagnes. C’est bien la première fois que je trouve que la pluie ajoute quelque chose de joli au paysage. Bon, nous avons quand même eu trois jours trois nuits de pluie consécutive. La fille de Montréal que je suis n’est pas habituée à ça. À force, ça devient lassant.

Nous sommes aussi allé visiter Édimbourg. Nous sommes tombés pendant le festival et c’était vraiment chouette.  Il y avait plusieurs spectacles dans les rues, de petite envergure, mais qui donnait à la ville une ambiance vraiment agréable.

En Angleterre, nous avons eu visité York, l’Université de Cambridge et Stonehenge. On peut dire que les étudiants de Cambridge étudient dans des bâtiments magnifiques, au sein d’une ville agréable et dynamique. Nous n’avons pas pu visiter les classes. C’était interdit. Dommage, ça m’aurait bien plu. Qui sait, peut-être sont-ils mal fournis en technologie… En tous cas, je n’ose même pas imaginer le prix que ça doit coûter d’étudier là-bas. Quant à Stonehenge, je croyais que le site le plus connu était plus étendu et les pierres plus grosses. Ça reste quand même un mystère et c’est intéressant à voir. Toutefois, l’entrée est très chère pour nous. Heureusement que c’était gratuit pour moi ! Nous avons aussi traversé Londres de nuit. WOW ! Les édifices sont éclairés comme à Paris et sont superbes. C’est sûr que j’y retournerai. Elle semble vraiment incroyable.

Enfin, quel voyage et quelle chance nous avons eu cette année de voyager autant. C’est merveilleux d’avoir pu se remplir la mémoire de souvenirs extraordinaires, d’emmagasiner tant de découvertes, d’avoir été chamboulée, émerveillée, sous le choc, etc.

Merci à tous ceux qui m’ont suivie dans mes déplacements. Savoir que vous me lisiez m’apportait beaucoup de joie. J’espère pouvoir remettre ça bientôt. À mois qu’on change d’idée, notre prochain voyage nous amènera en Amérique du sud. Ce sera une première car nous ne sommes jamais allés sur ce continent. Vous savez quoi, j’ai hââââte. 😉

À très bientôt !

 

Un nouveau voyage se dessine

Québec, Montréal
Mardi, 12 avril 2016

Chers lecteurs, je vous ai négligés et je m’en excuse bien bas. La vérité, c’est que je ne savais pas bien quoi vous raconter de plus. À part vous dire que les îles de la Thaïlande sont souvent magnifiques – ce que vous savez sans doute déjà – mais que malheureusement on a peu de temps pour en profiter sans la foule et que Sukkothai vaut amplement le détour… je crois que… j’avais hâte de repartir en voyage… ailleurs… déjà !

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Kho Phi Phi

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Les fameux Tuk Tuk de Thaïlande. Celui-ci a passé la journée avec nous nous menant d’un endroit à l’autre du site historique de Sukkothai.

Voici deux photos de Thaïlandais :

Maintenant, un nouveau voyage se prépare. Notre destination : l’Europe centrale. Mais nous passerons par bien d’autres pays pour nous y rendre et en revenir. Nous pousserons peut-être même le plaisir jusqu’en Angleterre.

Alors c’est pour quand ? La semaine prochaine. Pour combien de temps : quatre mois encore une fois. Yahoo 🙂

Nous prenons donc l’avion lundi pour Nantes où nous passerons la semaine à visiter parents et amis. Ensuite, nous prendrons la route avec le California (un Westfalia plus récent) que les parents de Seb ont la gentillesse de nous prêter. Ce sera donc un voyage bien différent puisque nous aurons notre maison et moyen de locomotion avec nous. Plus de bus et de minibus ! Plus de recherche d’hôtels ! Yé ! En revanche, on se disputera peut-être bien sur la route à prendre et il faudra bien trouver des campings car il n’y a pas de douches ni de toilettes dans le camping-car. C’est son seul inconvénient. Mais ça se révèle aussi être son avantage car il est tout petit. Ça nous permet de prendre les petites routes et de pouvoir manoeuvrer dans les petits villages aux rues étroites que nous adorons. Et même de faire dodo incognito en pleine ville !

Je n’aurai sans doute pas un accès aussi fréquent à l’Internet qu’en Asie du sud-est alors je ne pourrai pas alimenter le blog aussi souvent qu’auparavant. Mais il m’arrivera aussi sans doute moins d’aventures… quoique on ne sait jamais ! C’est ce qui fait la beauté du voyage !

Je vous dis donc à bientôt !

Same Same !

Thaïlande, Chiang Mai

À Chiang Mai, en Thaïlande, on est allés visiter un musée. Quelle surprise de voir une rampe pour personnes handicapées et de constater que ces dernières sont exemptes de paiement.

Un peu plus tard, on se rend visiter une pagode. Là aussi, on ne me fait pas payer. 🙂

WOW ! Quelle différence avec le Laos que je me dis ! C’est pas pareil pantoute !

Quelques jours plus tard, on décide de se magasiner des tours organisés. L’un pour aller à la rencontre des différentes ethnies de la Thaïlande et un autre, pour aller visiter la Black House et le White Temple à Chiang Rai. Quelle est donc ma surprise quand le gars de l’agence de voyage m’annonce que son fournisseur exige que je paye 500 bahts en supplément (20 $) pour amener mon fauteuil roulant !!! Pardon ? Il m’explique que c’est parce que leurs minivans n’ont pas de soute ou d’espace prévu pour les bagages et qu’en conséquence, mon fauteuil prendra la place d’une personne. Bon, il est vrai que certaines minivans offrent peu d’espace pour transporter quoique ce soit mais il s’agit d’un fauteuil roulant, pas d’un bagage ! Ça sert de substitut aux jambes bon sang !!! C’est complètement insensé de faire payer les gens pour ça !

On lui explique alors que mon fauteuil se plie et qu’il est démontable. Nous ajoutons que nous pourrons donc fort probablement le faire rentrer dans la minivan sans prendre la place de personne. Rien n’y fait. On décide donc de se rendre au bureau du fournisseur. Une fois rendus, la dame à qui on parle consulte son gérant et revient avec la même réponse : il faudra payer. Elle veut nous montrer sa minivan. Parfait. On en profite pour plier et démonter le fauteuil dans le but de prouver qu’il est faisable de le faire rentrer sans prendre la place de personne. Démonstration faite, elle n’a pas d’autre choix que d’abdiquer. Nous pourrons donc participer à ces deux tours guidés en payant le prix normal.

Avec tout ça, on aura perdu pas loin de trois heures dans notre journée. Le comble, c’est que quand la minivan est passée nous prendre le lendemain, nous n’étions que 7 passagers alors que la minivan contient 12 sièges ! Imaginez si j’avais payé, combien j’aurais été en rogne de voir que mon fauteuil ne prenait la place de personne…

Finalement, il y a une nette différence entre la volonté politique d’un pays et la volonté mercantile des entreprises privées !

Note : Pour dire qu’une chose est pareille à une autre, les asiatiques disent toujours Same Same. Et ça, même quand c’est pareil tout en étant un peu différent. 😉

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La Black House

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Le White Temple

On avait presque oublié !

Thaïlande, Chiang Mai

Ah, toutes ces petites choses qui étaient tranquillement disparues de notre quotidien, et qu’on avait presque oubliées, sont subitement réapparues en arrivant en Thaïlande !

Voici la liste de ce qui nous a sauté aux yeux :

  • des publicités de toutes les grosseurs dont des gros billboards (panneaux d’affichage grand format)
  • des dépliants en quantité pour vendre des tours organisés
  • des chaises en plastique : dans les dernières semaines nous n’avons vu que des chaises, tables, tabourets et bancs fabriqués à la main avec du gros bois bien lourd
  • des autoroutes : pour la première fois en deux mois on file à 100 km heure !
  • des garages pour réparer les autos : auparavant, les garages servaient à réparer les motos.
  • des baguettes pour manger (seuls les Vietnamiens en utilisent)
  • du papier de toilette de qualité : nous avons eu du papier de toilette rude rude, qui ne se déchire pas correctement, qui se déroule tout seul en 4-5 épaisseurs, etc. Alors quand je dis « de qualité », je ne veut pas juste dire tout doux !
  • des chambres d’hôtel décorées
  • de la machinerie agricole dans les champs
  • des rampes pour personnes handicapées
  • des 7 Eleven (dépanneurs) et des asiatiques qui s’y approvisionnent : depuis le début du voyage, seuls les étrangers achetaient dans les dépanneurs. C’était sans doute trop cher pour les locaux !
  • des gens qui font de l’embonpoint : nul doute, les Burgers King, Mc Do, PFK et les 7 Eleven y sont pour quelque chose.
  • des champs de riz verts : en Thaïlande, ils ont l’argent et la machinerie pour faire plusieurs récoltes par année alors que ce n’était pas le cas au Cambodge et au Laos.
  • des barbecues à gaz
  • des usines : hé oui, pays plus développé veut aussi dire pays industrialisé !

Observations en vrac et pratico-pratique

Vietnam, Hoi An

Les Vietnamiens ne semblent pas connaître les canapés. On n’en a pas vu un seul. On voit seulement des banquettes de bois au dossier bien droit et des chaises coussinées. C’est peut-être qu’ils n’aiment pas ce qui est mou parce qu’ils dorment sur des surfaces dures faites de bois ou d’un tressage très serré. Parfois, ils dorment sur des matelas mais ceux-ci sont si durs que c’est comme dormir sur le sol (on a expérimenté dans un hôtel !).

On a vu nos premières coquerelles dans la rue. Bien grosses. Heureusement qu’elles n’étaient pas dans notre chambre… En même temps elles ne mordent pas !

On a aussi vu quelques rats…

Et on a vu un chat manger du riz. Oui, oui !

Ils ne changent pas les draps tous les jours dans les chambres d’hôtel. Par contre, ils donnent toujours des brosses à dents avec un mini tube de dentifrice bon pour deux jours. Parfois même un peigne et des Q-tips.

IMPORTANT : Toutes les bouteilles d’eau ne sont pas potables. Faut donc choisir celles de propriétés étrangères. Fiez-vous aux marques suivantes : Aquafina (Pepsi), La vie (Nestlé), Dasani (Coca-Cola), Vinh Hao (Coca-Cola aussi) et selon l’article que j’ai lu, la Sapuwa, du Vietnam, aurait reçu le certificat international de nourriture de qualité et sécurité en 2002 et 2013, elle serait donc fiable. C’est Diep, de Flavours of Vietnam, qui nous a dit de nous méfier de certaines marques. Merci Diep.

Dès que vous tombez dans les régions chaudes, il ne faut pas étendre votre linge dehors parce que comme en Afrique, il y a des bébites qui viennent pondre leurs oeufs sur les vêtements mouillés et elles s’immiscent ensuite dans votre organisme. Brrrr !

Les distances sur la route, que ce soit en auto ou en bus, prennent deux fois plus de temps à parcourir qu’en Occident. C’est la faute aux nombreuses motos, au manque de voies rapides et parfois, au mauvais états des routes. Le train quant à lui est encore plus lent. Il ne dépasse pas 30 km / heure. On est loin du TGV !

Le touriste paie deux fois le prix que celui payé par les vietnamiens. C’est injuste, mais c’est comme ça. N’hésitez pas à négocier.

Le prix des études universitaires au Québec revient à peu près au même prix  que celui payé par les Vietnamiens, si on le compare au revenu moyen des habitants.

On a vu quelques repas de mariage à Hanoi qui se donnaient dans la rue. Plutôt quétaine pour nous, dans des teintes de mauve ! On n’a juste pas les mêmes goûts.

Truc pour traverser les rues :
Traversez LENTEMENT. Allongez un bras devant vous pour indiquer aux motocyclistes et conducteurs d’autos la direction où vous allez. Ils vous verront mieux et vous contourneront plus facilement. En même temps, ça vous donnera un espace de sécurité.

Pour les personnes à mobilité réduite :
À Hué, il y avait des rampes pour permettre aux personnes en fauteuil de franchir les trottoirs. Elles ne sont pas toujours alignées mais c’est un bel effort. En fait, jusqu’ici il y a souvent des rampes pour entrer dans les commerces. Elles ne sont toutefois pas faites pour les personnes en fauteuil mais pour permettre aux commerçants de rentrer leur moto dans leurs magasins. Elles ne nous sont donc d’aucune utilité, à nous, personnes à mobilité réduite parce qu’elles ne sont pas assez larges. De toute façon, les commerces sont si encombrés qu’il est souvent impossible aux personnes en fauteuil roulant d’y pénétrer et de s’y déplacer.

Les Vietnamiens ne sont manifestement pas habitués à voir des personnes en béquilles car lorsque je me lève, ils me suivent au pas quand ils ne m’empoignent pas les bras. Je déteste ça parce qu’ainsi, je n’ai plus aucun contrôle. C’est quand même une jolie attention. N’empêche que je dois leur dire de ne pas le faire, que je suis habituée. À chaque fois, je me sens un peu mal. Si vous êtes accompagnés, demandez à la personne qui vous accompagne de faire le tampon entre vous et eux. C’est ce que mon chum a fait et ça m’aidait beaucoup.

La grande terrasse du Hai Café, dans le centre historique de Hoi An, est accessible aux personnes à mobilité réduite. Les toilettes ne le sont pas cependant.

Si vous êtes en fauteuil, pensez à demander si l’hôtel est pourvu d’un ascenseur et si celui-ci se rend au rez-de-chaussée de même qu’à tous les étages. Ce n’est pas toujours le cas. Demandez aussi si l’entrée de l’hôtel est de plain-pied avec le trottoir. Il y a souvent une ou quelques marches. Ce qu’il faut comprendre, c’est que lorsqu’il y a un ascenseur, celui-ci est fait pour faciliter le transport des bagages, non pas pour accommoder les personnes à mobilité réduite.

Sachez qu’au moins vous devriez avoir de la facilité à vous doucher car la plupart du temps les douches sont à l’italienne. C’est-à-dire qu’elles sont de plain-pied avec le reste de la salle de bain. Pensez quand même à vous en assurer parce que parfois il peut y avoir des baignoires.

Gardez aussi en tête que lorsque vous trouverez une rampe assez large pour votre fauteuil, elle sera bien pentue. Faites de la musculation avant de partir si vous n’êtes pas accompagnés !